“Mulier amicta sole et luna sub pedibus eius, et in capite eius corona stellarum duodecim”

(...la femme revêtue du soleil avec la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles)

Et devant nous, il y a la fête de Marie. Immaculée et lumineuse, fille de son Fils, "humble et haute, plus qu'une créature", qui brille comme un signe de consolation et une étoile d'espérance sûre, parce qu'elle accepte d'être comme la lune qui ne brille pas de sa propre lumière, mais du Soleil qui est le Christ. C'est vers Elle que nous nous tournons, les yeux peut-être fatigués et embués par les larmes et la morosité de ces temps ; c'est Elle que nous invoquons comme Mère de la Lumière. A Elle nous demandons que nous tous, pauvres chercheurs, même de l'ombre de la lumière, puissions continuer à chercher, sans nous lasser.

Nous murmurons à Marie Immaculée notre désir d'accomplir l'invitation de son Fils : "Que votre lumière brille devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et rendent gloire au Père qui est aux cieux". Vers Elle, Mère la plus douce, trésor des plus pauvres, splendeur des étoiles et étoile du matin ; vers Elle, "l'ancre des naufragés, la poésie du chant, l'unique réalité de nos rêves ; vers Elle, éclat des étoiles, image du cosmos qui sera" (Gen Rosso) nous nous tournons, toujours affamés et assoiffés de Lumière. Nous lui apportons également, avec discrétion et confiance, les nombreuses personnes qui ont dans le secret de leur cœur l'invocation : "Plus de lumière, plus de lumière" !

(Lello Ponticelli, l’Avvenire)